
L’alternance a pour objectif de combiner des phases de formation théorique et de formation pratique en entreprise pour l’obtention d’un diplôme ou une certification à visée professionnelle.
Le recrutement est une activité risquée : en effet, l’échec dans un recrutement peut représenter un coût très important.
Peu d’entreprises ont conscience de ce coût, car il est très difficile de le chiffrer dans sa globalité.
On considère que si un salarié recruté en CDI quitte l’entreprise avant 1 an, c’est un échec. En effet, sa présence n’aura pas été suffisamment longue pour obtenir un retour sur investissement.
Et les échecs sont plus fréquents qu’on pourrait l’imaginer : une période d’essai sur 7 n’est pas validée, et selon la DARES, 36% des CDI sont rompus au cours de la première année.
Par ailleurs, au delà des contrats rompus précocement, certains recrutements peuvent être considérés comme « ratés » même si le nouvel embauché reste dans l’entreprise.
Il est très difficile de mesurer le coût global d’un échec de recrutement. Certaines dépenses sont faciles à identifier, comme le coût des annonces, ou d’un cabinet de recrutement. D’autres sont plus complexes à chiffrer, comme l’impact sur la motivation du reste de l’équipe.
Pour estimer le coût d’un recrutement raté, on tient compte des coûts directs :
Mais il y a aussi des coûts « cachés » :
Sur internet, on trouve de nombreuses estimations des coûts de recrutements ratés, avec des montants très variables. Je choisis ici de vous présenter l’estimation proposée par Hervé Solus et Chantal Engel dans leur ouvrage Recrutement, un enjeu business : entre 20 000 et 200 000 euros !
Bien sûr, le montant total varie énormément en fonction du niveau de poste, de la rémunération, et de la durée de présence du salarié dans l’entreprise.
Les auteurs proposent de le calculer ainsi :
Coût de l’échec du recrutement = Somme des coûts (directs+ indirects) – Valeur apportée par les contributions de la personne (chiffre d’affaires généré, par exemple)
On a donc une double difficulté : bien chiffrer l’ensemble des coûts, mais aussi parvenir à mesurer la contribution du salarié pendant son temps de présence dans l’entreprise. Cela peut se faire assez facilement pour une fonction commerciale, mais c’est plus compliqué pour d’autres métiers !
Les erreurs de recrutement peuvent avoir des causes multiples : mauvais matching entre les compétences du candidat et le poste, poste en décalage avec les souhaits du candidat, phase de formation mal gérée, ambiance de travail qui ne correspond pas à la personnalité du candidat …
Quand la rupture du contrat ou de la période d’essai est à l’initiative du candidat, il peut être intéressant d’effectuer un entretien de départ pour comprendre où s’est situé le problème, et tenter d’améliorer votre process pour la suite.
Le recrutement est une activité « humaine », et donc soumise à une part de subjectivité qui est parfois difficile à maîtriser.
Pour diminuer le risque d’échec, il faut tenter d’augmenter la part d’objectivité, et arrêter de se fier uniquement à ses intuitions et son « bon sens » !
Il est possible de limiter les erreurs en travaillant ses recrutements de manière professionnelle à chaque étape du processus de recrutement :
L’alternance a pour objectif de combiner des phases de formation théorique et de formation pratique en entreprise pour l’obtention d’un diplôme ou une certification à visée professionnelle.
Recruter, cela ne se résume pas à écrire une annonce et faire passer des entretiens. Pour maximiser vos chances de recruter efficacement, vous devez réfléchir à une stratégie qui repose sur 3 piliers : Attirer, Recruter Fidéliser.